L’analyse des chapitres 1,2,3,4,5,6 et 7 du DJC
Questions de compréhension
1-A quelle personne est mené ce récit ?
2- Où se trouve le narrateur ?
3- Qu’est-il arrivé au narrateur ?
4- Relevez deux marqueurs de temps et dites à quoi ils servent.
5- Quelle idée obsède l’esprit du narrateur ?
6- Comment le narrateur qualifie-t-il cette idée ?
7- Comment s’appelle la figure de style suivante: « me secouant de ses deux mains de glace »
8- Relevez le portait de cette idée en complétant le tableau suivant :
-adjectifs:
-noms:
-verbes:
-comparaisons:
9-Relevez le champ lexical de la prison.
10-Comment l’univers carcéral est-il décrit ?
11- Combien de temps le narrateur a-t-il passé à Bicêtre ?
Réponses : Chapitre I
1. ce récit est mené à la première personne parce que le personnage est lui-même narrateur.
2. Le narrateur se trouve dans la prison de Bicêtre à Paris.
3.Le narrateur est condamné à mort et attend son exécution.
4 « autrefois » , « maintenant » ces deux marqueurs de temps servent à indiquer un passé de liberté et présent d’emprisonnement.
s. Une seule idée préoccupe l’esprit du narrateur: sa condamnation à mort.
6 L’auteur qualifie cette idée d’obsession infernale. Il la décrit comme une femme qui le secoue avec ses deux mains, qui le poursuit et qui empoisonne sa vie.
7 .Cette figure de style s’appelle la personnification.
8.Portrait de l’idée qui obsède le narrateur :
adjectifs: Horrible- Sanglante -Implacable- Infernale- Jalouse -Fatale.
noms : Idée -Cette pensée
verbes: Chassant -Me secouant -Elle se glisse-Se mêle-Se colle avec moi- M’obsède -Epie mon sommeil-Reparaît dans mes rêves-Poursuivi par elle
comparaisons: Comme un spectre de plomb -Comme un refrain sous la forme d’un couteau.
9- Champ lexical de la prison : Captif, aux fers, cachot, prison, grilles, soldats de garde.
10-L’univers carcéral est décrit comme lieu lugubre, sombre, humide et sale. Il inspire la mélancolie et l’angoisse : « l’horrible réalité, dalle mouillée et suante, les rayons pales de ma lampe, la trame grossière de la toile de mes vêtements, la sobre figure du soldat »
11-Le narrateur a passé cinq semaines dans la prison de Bicêtre.
Questions de compréhension
1-Quel est l’événement relaté dans ce chapitre ?
2-Ce chapitre se divise en deux grandes parties, relevez-les.
3-Qu’est-ce qui montre que le narrateur ressent le poids du temps ?
4-Comment le narrateur juge-t-il le monde qui l’entoure ?
5-Quel sentiment éprouve le narrateur dans ces moments d’attente ?
6-Complètez le tableau suivant par des éléments de la description de la salle d’audience :
-Eléments décrits:
-Noms:
-Verbes:
-Comparaisons:
-Adjectifs:
7-Qu’est-il arrivé au narrateur à la fin des deux premières nuit de son procès ?
8-Qu’a fait le narrateur une fois remis dans sa cellule ?
9-Quels sont les sens à travers lesquels le narrateur communique avec le monde ? Dites pourquoi.
10-Comment la salle d’audience est-elle décrite ?
11-Dites à travers quoi le narrateur décrit la salle d’audience et quelle est l’impression qui se dégage de cette description ?
12-Relevez les éléments décrits sous forme d’un tableau.
13-Quels sentiments avait le narrateur avant puis après la proclamation de la sentence ? Dites pourquoi.
14-Relevez une image qui illustre l’effet de la sentence sur le narrateur.
15-Montrez que le narrateur projette sur l’environnement qui l’entoure ce qu’il ressent intérieurement ?
16-Comment le narrateur a-t-il réagit quand il a entendu la proclamation de sa condamnation à mort ?
Réponses : Chapitre 2
1-Le narrateur relate l’événement de la proclamation de sa condamnation à mort.
2-Ce chapitre se divise en deux parties :
a) Ce que ressentait le narrateur durant les deux jours qui précédent la proclamation de la sentence.
b) Ce que ressentait le narrateur pendant le jour de la proclamation de la sentence.
3-Durant les deux premiers jours, le narrateur fut ennuyé par la lenteur du procès et par le poids du temps d’où la répétition de « trois jours », la répétition du verbe passer et l’utilisation de l’imparfait à valeur durative.
4-Le narrateur juge le monde qui entoure comme un monde hostile. Cette hostilité est soulignée par le recours au pluriel et la figure stylistique de l’énumération : « les spectateurs, les juges, les témoins et les jurés» par opposition à un singulier représenté par « je ». ( le groupe contre l’individu )
5-Le sentiment dominant est la peur et l’inquiétude parce que le moment de la proclamation de la sentence approche.
6-Description de la salle d’audience:
–Eléments décrits: Les spectateurs
Les juges, les témoins, les avocats, les procureurs du roi
–Noms: Une nuée de Fantasmagorie de
–Verbes: Qui venaient s’abattre Passait et repassait l’accord avec fantasmagorie)
–Comparaisons: Comme des corbeaux autour d’un cadavre
–Adjectifs: Grotesque, sanglante, sombre et fatale (accord avec fantasmagorie)
Ce relevé montre que tous ceux qui participent au procès du narrateur sont décrits comme des vautours se partageant un cadavre et se délectant de ce festin macabre, comme si le narrateur était déjà mort et décomposé. Cette description renforce l’idée de l’hostilité du monde envers le narrateur et constitue une autre barrière, une autre prison.
7-Le narrateur n’a pas dormi durant les deux premières nuits parce qu’il avait peur de la sentence.
8-Quand le narrateur fut remis la troisième nuit dans sa cellule, il a dormi profondément parce qui était fatigué et épuisé. Il a connu un moment de repos et d’oubli.
9-Les deux sens les plus sollicités sont la vue et l’ovie. Ce sont les deux sens qui relient le narrateur à la vie Retranche clans sa celule le narrateur ne communique avec le monde qu’à travers ces deux sens parce qu’ils constituent une échappatoire à l’idée de l’emprisonnement.
10-Avant d’être emmené à la salle d’audience, le narrateur la décrit comme un lieu sombre, les luges comme des bourreaux et les spectateurs comme des stupides. La description de la salle d’audience
renforce encore une fois l’hostilité du monde.
11-Une fois dans la salle d’audience, le narrateur la décrit à travers ses sensations et la présente comme un lieu lumineux. La lumière que dégage la salle d’audience peut se comprendre de deux façons : d’abord il via la lumière ambiante qui attire l’attention du narrateur parce qu’il était dans l’obscurité de la cellule.
Ensuite, il y’a la lumière symbolique car le narrateur espère être libéré. C’est la lumière de la liberté et de la délivrance que le narrateur espère.
L’impression qui se dégage de cette description est une impression de joie et de gaieté produite par lo luminosité de la salle d’audience. Cette lumière qui n’est pas ordinaire est projection des sentiments du narrateur sur son l’environnement.
12-Description de la salle d’audience tel que le narrateur l’a vécue intérieurement :
–Eléments entendus : Le bruit de la ville arrivait librement du dehors
–Eléments sentis: L’air de la ville arrivait librement du dehors
–Eléments vus ( formes, couleurs, matières…) :Les fenêtres étaient ouvertes. La salle était claire comme pour une noce, les gais rivons du soleil tracaient ça et là la figure lumineuse des croisées, tantôt allongée, tantôt développée, tantôt brisée, ces losanges éclatants, chaque rayon découpait dans l’air un grand prisme de I poussière d’or.
Cette description dégage une impression de bonheur total et une extase extrême parce que le narrateur vit sur l’espoir d’être libéré. Le jour du verdict est présenté sous le signe de l’espoir et du bonheur d’où l’élan du narrateur vers la liberté. La salle d’audience est présentée comme un lieu lumineux. La lumière est signe d’espoir.
13-Avant la proclamation le narrateur avait un sentiment de joie et de bonheur car il avait confiance en les Jurés mais après la proclamation de la condamnation à mort il était choqué et complètement effondré parce qu’il n’avait plus l’espoir d’être un jour libéré.
14-L’effondrement interne du narrateur est représenté par l’image de l’effondrement d’un édifice.
15-Le narrateur projette sur le monde qui l’entoure ses sentiments car il voyait ce monde enchantant avant la proclamation de sa condamnation mais asphyxiant, étouffant, pâle et lugubre apres la proclamation de la condamnation : « rien ne m’apparaissait plus sous le même aspect qu’auparavant »
–>Avant la proclamation de la condamnation à mort.
Je m’étais senti respirer, palpiter, vivre.
–>Après la proclamation de la condamnation à mort.
Je distinguais comme une clôture entre le monde et moi.
Blanc et pâle, couleur de linceul
Ces hommes, ces femmes, ces enfants, je leur trouvais des airs de fantômes.
16-Lorsqu’il a entendu la proclamation de sa condamnation à mort, le narrateur s’est effondré parce qu’il croyait que les jurés allaient être cléments avec lui. Malheureusement ils n’ont pas pris en considération son éducation ni sa situation familiale. Il a sûrement était question dans le plaidoyer de l’avocat des circonstances du crime et de l’intention du narrateur à ne pas vouloir commettre ce crime.
Questions de compréhension : chapitre 3
1 Que pense le narrateur de la condamnation à mort ?
2-De quoi souffre le narrateur une fois mis dans sa cellule ?
3-Quelle attitude adopte-t-il face à sa situation ?
Réponses : Chapitre 3
1-Le narrateur pense que tous les humains sont des condamnés à mort parce qu’un jour ou l’autre chaque humain va mourir. La seule différence c’est que la mort du narrateur est décidée par des humains et elle a une date fixe.
2-Le narrateur souffre de l’indifférence des autres, de leur insensibilité et de leur incompréhension.
3-Face à un monde qui lui est hostile, le narrateur se résigne et s’abandonne à son triste sort.
4-Le narrateur nous apprend qu’il a reçu une éducation raffinée.

